- Les carrières de Normandoux
Les carrières sont recensées dans le patrimoine industriel du Poitou-Charentes qui en retrace l'historique.Au rond point de la sortie de Tercé sur la route de Saint Julien l'Ars, on a une vue panoramique sur les carrières de Normandoux et 7 tables de lectures, surplombant les carrières retracent l’évolution de l’exploitation de la pierre de taille pour des constructions dans toute la France depuis 1854.
La pierre extraite à Chauvigny, Jardres, Lavoux, Tercé est un calcaire formé au cours de l'ère secondaire pendant le Jurassique moyen, c'est-à-dire, il y a environ 165 millions d'années. Une pierre réputée en architecture depuis des siècles et dont l’exploitation a connu un important essor économique, dès 1867, grâce aux travaux haussmanniens à Paris. À tel point que “Normandoux” possédera même, de 1885 à 1939, sa propre ligne de chemin de fer reliant la carrière à la gare de Jardres. Cette pierre semi-dure, oolithique sert aux travaux d’élévation, pour la réalisation des corniches, des bandeaux, des balcons, des dallages et escaliers, au parement de façades, à la réalisation de sculptures….
Quelques réalisations en pierre de Tercé :
- L'emploi de la Pierre de Normandoux est référencé dès 1898 pour la restauration du porche du bras sud du transept de la cathédrale de Chartes.
- La statue de la République à la Sorbonne, découvrez d'autres
détails.- Les bas-reliefs du Palais de la Porte Dorée à Paris, qui ont fait l'objet d'une
exposition par l'Atelier Intercommunal de Patrimoine-Histoire "De la carrière à la sculpture".
- La fontaine du triomphe de Bacchus au jardin des serres d'Auteuil par Dalou, 1895-1898,
- Les façades de la gare Saint-Jean de Bordeaux, 1890-1898 (carte postale de 1908),
- 4 sculptures du dôme du pavillon central du Palais du Luxembourg pour remplacer les anciennes très dégradées, travaux confiés aux ateliers respectifs des sculpteurs Charles Filleul (
La Force), Pierre Granet (
Femme à la gerbe avec une couronne de laurier), Alfred Riffard (
La Charité) et Charles-Émile Jonchéry (
La Sagesse) , vers 1907 et 4 nouvelles statues de la façade de la cour d'honneur en 1910.
- les murs et les voûtes des vestibules, des galeries et de l’escalier d’honneur de l'hôtel Camondo, rue Monceau à Paris,1911-1913.
- La statue "La Jeanne au bûcher" de Real del Sarte, statue de 3,70m et de 4 tonnes, décrite dans un
article de Xavier Guillon.
- Le manoir de la Thibaudière
Le Manoir de la Thibaudière, à Tercé, manoir des XVI et XVIIe siècles, est formé d'un beau corps de logis rectangulaire. Son colombier date du XVIIe et son porche de 1702. Un escalier à vis dessert les étages constitués de trois pièces. Au rez-de-chaussée, une cuisine d'époque Renaissance a conservé ses éléments d'origine. Le jardin à l'italienne où croissent des topiaires se situe au pied du pigeonnier. L'ensemble (pigeonnier, murs de clôture et corps de logis) a fait l'objet d'une restauration qui lui a rendu son éclat originel. Il est décrit dans le site de
tourisme-vienne.
Le manoir est inscrit au titre des
monuments historiques par arrêté du 3 juin 1996, pour son logis, ses communs, sa clôture et son pigeonnier.
Il appartient depuis 1993 à Jean-Jacques Pagot. Cet avocat d'affaires poitevin, passionné d'arts, a pris l'habitude, depuis 15 ans, d'ouvrir son manoir au public pour les Journées du Patrimoine.
(Fonds image :
http://www.chateaux-france.fr/manoir-de-thibaudiere )
(fonds image :
http://www.chauvigny-patrimoine.fr/Decouvrir/terce.php)
La
base Mérimée montre pour Tercé un inventaire du patrimoine architectural de la commune avec notamment des photos des bâtiments de la carrière de Normandoux ainsi que des photos d'archéologie aériennes de la campagne de Tercé.